Environnement – La revue de presse du jeudi 05 mars 2020

L’actualité dominante est épidémie du Coronavirus qui a enregistré deux (2) nouveaux cas au Sénégal. Ce qui a poussé le Président de la République Macky Sall à prendre des mesures très fortes en demandant une surveillance rigoureuse, permanente et efficiente de nos frontières. Le Chef de l’Etat a aussi annoncé lors du Conseil des ministres annulation de son agenda diplomatique et recommandé le report de certains événements du calendrier républicain. Il a en outre demandé aux ministres de ne pas effectuer de missions en dehors du territoire national. Cette situation interpelle le secteur du transport, surtout celui en commun où la promiscuité inquiète les usagers.
Le Soleil (page 05) indique que le coronavirus s’invite au débat car à l’intérieur des moyens de transport de masse, bus et car-rapides, les clients se sentent menacés par la surcharge et le contact avec les inconnus. « Dans ce petit véhicule, nous sommes plus de 30 alors que la maladie se propage rapidement. C’est un danger pour tout le monde. Et malheureusement, ce sera difficile de réguler ce système de transport, voire impossible d’interdire les déplacements », s’inquiète un passager de bus Tata.
« La Chine est plus développée que nous. Ce qui n’a pas empêché la propagation de la maladie. Nous sommes confinés comme des sardines dans les cars de transports en commun. Nul n’est à l’abri finalement », se plaint une dame.
Kritik (page 05) revient sur le Collectif des acteurs de l’eau en sachet qui « menace en douce » l’Etat avec les trente mille (30000) emplois qui risquent d’être supprimés avec l’entrée en vigueur de la loi sur le plastique le 20 avril prochain. Le collectif, selon le journal se sent perdu, depuis que l’Assemblée nationale du Sénégal a voté la loi 2020-04 portant sur l’élimination du sachet en plastique, le 08 janvier dernier. « Pour le moment, la lutte continue, le ministre reste sur ses positions, on reste sur notre lutte. Tant qu’il n’ y a rien d’écrit, on considère que rien n’a changé. On sait que des pays comme la France, quand on arrête les activités dans les entreprises, on les accompagne, et les chômeurs, avec des allocations. Est-ce le cas pour nous ? Il faut bien revoir quand on copie les lois de l’extérieur. Est-ce qu’elles sont valables chez nous ? », s’interroge le porte parole, Moctar Malick Fall.
Il poursuit en insistant sur l’exemple de la CEDEAO. « On demande au Sénégal de rejoindre l’instance africaine, pour regarder tout ce qu’il y a autour de cette loi comme conséquences. Que l’Etat nous donne un délai jusqu’en 2025, ce qui permettra aux entrepreneurs de vider les engagements bancaires et à ceux qui produisent, d’embarquer leurs machines et aux autres à penser à leur reconversion ».
Le journal Le Quotidien (page 03) s’est focalisé sur le CRD de Thiès qui s’est tenu mardi dernier où le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, s’est montré encore une fois très ferme concernant la nouvelle loi sur le plastique qui va entrer en vigueur en avril prochain. « A partir de cette date, nous serons en permanence sur le terrain. Les industriels seront mis face à leurs responsabilités », avait-il souligné devant un parterre record de participants.