Cadre de vie des « darals » – Imam Kanté préconise l’économie solidaire

Autant ses prêches sont pointues, autant ses analyses sont pertinentes. Lui, c’est Imam Kanté, ce religieux qui a fait son mémoire sur l’Islam et l’Environnement. Il constate que la mise en place des darals peut-être mieux gérée d’autant qu’il ne manque que l’application. 

Urbanisme, Environnement, Assainissement, Collectivités locales

Selon l’environnementaliste, « c’est l’anarchie qui se passe au  niveau des darals. Je ne peux comprendre comment les commissions de l’urbanisme, de l’environnement, de l’assainissement et des collectivités locales peuvent laisser passer cela? C’est pourquoi à juste titre, les populations se plaignent de la mauvaise odeur et de la saleté après la Tabaski car les darals occasionnels sont laissés en l’état. Dans ce cas de cas de figure, l’Etat a échoué dans sa politique, alors que les solutions sont simples« , regrette-t-il.

Création de l’économie solidaire

A l’en croire, il suffit juste d’y mettre de la rigueur et appliquer un plan d’Activités génératrices d’Emplois (AGR). « On sait que la Tabaski revient par année, il faut prévenir des darals loin des maisons, dans des endroits aménagés et conformes à la protection de l’environnement direct de l’homme et de l’environnement dans sa globalité. Même s’il faut faire des navettes pour aller chercher le bétail, on va créer des emplois, ce qu’on appelle l’économie solidaire. Je pense que l’on peut tout changer si chacun y mette du sien car ce pays regorge de têtes pensantes, même si on a tendance à ne gérer que des futilités », regrette-t-il.

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