Contribution Déterminée Nationale (CDN): Plaidoyer pour une vulgarisation

Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Guissé, a insisté sur la nécessité de promouvoir la communication de masse pour un changement de comportement, en vue d’un développement durable, mais également de la vulgarisation de la Contribution nationale déterminée (CDN).
‘’Le rôle de la presse dans la vulgarisation de la contribution déterminée nationale (CDN) comme indiqué lors de la signature de l’Accord de Paris en 2015, est stratégique. Le renforcement de capacités à travers un partage de connaissances et d’expériences est une voie obligée’’, a-t-il fait savoir.
Face aux enjeux environnementaux et au contexte de pandémie, ‘’le renforcement de capacités devient une question vitale et s’avère essentiel pour l’émergence de citoyens écologiquement responsables’’, ajouté M. Guissé.
‘’Nous félicitons GGGI pour les efforts soutenus dans la diversification des thématiques d’intervention au Sénégal avec des volets climatiques à fort potentiel de réduction de Gaz à effet de Serre. Un certain nombre de projets phares en cours de mise en œuvre, serviront de support pratique pour illustrer les thématiques qui seront abordées dans la gestion des déchets, la promotion des investissements en faveur de la nature dans des programmes de relance verte comme le PSE vert, l’irrigation solaire et les pratiques d’agriculture intelligentes face au Climat, entre autres’’, selon le Sg du MEDD.
L’objectif commun du ministère et de GGGI, au-delà du renforcement de capacités, est de contribuer à créer une dynamique accrue d’activités et de production sur l’environnement et le climat grâce à la presse. ‘’Avec l’accompagnement de la presse spécialisée, nous allons placer les questions environnementales au cœur de la relance post-covid-19 pour une croissance verte, durable, inclusive…’’, poursuit-il.
La CDN, ayant repris les acquis de la contribution prévue déterminée nationale (CPDN), a été élaborée par une équipe de consultants locaux, sous l’encadrement de la direction de l’Environnement et des Etablissements classés (DEEC), en collaboration avec le Comité national sur les changements climatiques (COMNACC).
Les 196 pays de la Convention cadre des Nations unies sur le climat (CCCCNU) s’étaient engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, lors de la COP 21 à Paris, en 2015 pour le même objectif: » contenir le réchauffement climatique dans une fourchette entre 1,5 et 2 degrés Celsius ».