Transport – Les impactés du TER grognent, le Directeur de l’Environnement calme le jeu

Le Collectif des 250.000 riverains impactés par le Train express régional (TER) a marché ce vendredi 17 janvier 2020. Ils crient à la trahison d’autant qu’ils n’ont pas encore vu l’ombre des terrains promus.
« Des parcelles, pour reconstruire nos maisons », c’est le cri de ceux qui ont été délogés par les travaux du TER. Ils attendent ces terrains, depuis plus d’un an et depuis « bien trop longtemps », assure Macodou Fall, à la tête du collectif des riverains.
Trahison
« Ils nous ont montré le site de Thiaroye sans viabilisation, sans aménagement et jusqu’à présent, nous ne connaissons même pas où se trouve le site de Malika. On ne va pas se laisser faire comme ça. On se sent trahis, c’est ça le problème », dit-il.
« Nous avons, d’un côté, les habitations et de l’autre côté, les infrastructures de base, c’est-à-dire les écoles, l’hôpital, le marché, tout… Pour accéder à ces infrastructures, il nous faut forcément traverser les rails et sans passerelle, ce sera extrêmement difficile d’accéder à ces infrastructures », précise Libasse Diagne.
Précision de l’Environnement
Manque de passerelles, absence de terrains. Les aménagements « sont en cours », assure Yatma Dièye directeur de l’Environnement à l’agence de l’Etat en charge du projet.
« Au bout de cet aménagement, les terrains seront effectivement remis à ces personnes. L’État est en train de travailler sur ce chemin-là, avec ses bénéficiaires », affirme-t-il. Aucun délai n’est avancé par les autorités. Le collectif donne un mois au gouvernement pour rendre disponible les terrains.